dimanche, 01 mars 2015
Mille-feuille chocolaté façon After Eight de Benjamin Bajeux, chef du Balsamique à Wambrechies
«Ma plus belle récompense, qu’on fasse complet tous les jours !»
Benjamin Bajeux ne veut pas les références ou les titres. Il ne veut pas se mettre la pression, il veut aller au boulot tous les jours sans boule au ventre et retrouver sa brigade soudée comme une famille. Il veut cuisiner des plats de saison avec le meilleur rapport qualité-prix, en mettant en valeur artisans et producteurs locaux. Et la Cocotte, après avoir goûté un travers de porc qui a cuit pendant 8 heures, des truffes d’enfer, de la crème à la menthe légère et parfumée, goûté à ci, goûté à ça, la Cocotte veut aller manger chez Benjamin.
Benjamin Bajeux, restaurant le Balsamique, 13 place du Général De Gaulle, 59118 Wambrechies
Mille-feuille chocolaté façon After Eight
Feuille de chocolat : 100 g de chocolat à 70%, 1 filet d’huile d’arachide ou noisette. Crème pâtissière menthe : 150 g de lait, 100 g d’alcool de menthe (Get 27), 60 g de sucre, 60 g de jaune d’œuf, 25 g de maïzena, 25 g de beurre. Crème brûlée, 250 g de lait, 250 g de crème, 3 œufs, 50 g de sucre, 1 gousse de vanille. Décoration : Pousses d’anis et réduction de balsamique aux fruits rouges
Préparation : 30 min + réfrigération – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : ** - ustensiles : feuille de plastique épais très lisse ou rhodoïde) et poche à douille.
Préparez une crème pâtissière classique et ajoutez l’alcool de menthe à la fin. Mettez dans la poche à douille puis à refroidir.
Préparez une crème brûlée classique, versez-la dans un plat unique et mettez-la au four le temps qu’elle prenne (100°c pendant 1 heure environ).
Faites fondre le chocolat au bain-marie, entre 45 et 50°c. Pour qu’il soit bien brillant, ajoutez un filet d’huile de noisette ou d’arachide. Etalez-le finement sur la feuille plastique et préformez des petits rectangles de 3 cm x 10 cm environ (3 par personne). Mettez au frais. Quand il a durci, découpez 18 rectangles avec un couteau trempé dans l’eau chaude.
Déposez un peu de crème brûlée dans le fond d’une assiette, un rectangle de chocolat, des petites pointes de crème pâtissière à la menthe, chocolat, crème à la menthe, chocolat, crème pâtissière à la menthe et décorez de pousses d’anis et gouttes de balsamique. Faites 5 autres mille-feuille.
Texte et photos : Odile Bazin
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dimanche, 01 février 2015
Rouleaux de printemps à l’anguille fumée et crabe des neiges de Vincent Delobelle, chef de la Coupole à Arras
« J’aime tout cuisiner et j’aime oser. »
La nuit, on dort mais pas Vincent Delobelle. Ce cuisinier qui a déjà plus de 25 ans de métier derrière lui met à profit ses insomnies pour inventer des recettes. Quand Morphée desserre ses bras, il met en scène dans sa tête, des dizaines de plats. Et le matin au restaurant, il teste, il goûte. Il aime oser des choses « qui peuvent paraître surnaturelles et qui font peur ». Un filet de barbue sauce chocolat, par exemple. « Au bout de 25 ans, on sait quels produits peuvent s’associer, c’est juste une question de dosage. » Pour la Saint-Valentin, il proposera une pomme d’amour qui n’a rien d’une pomme d’amour. Rien qu’à voir la photo, la Cocotte salive déjà. Pour patienter, il vous offre un rouleau de printemps aux saveurs qui vont vraiment bien ensemble.
Restaurant la Coupole, 27 boulevard de Strasbourg, 62000 Arras
Rouleaux de printemps à l’anguille fumée et crabe des neiges
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 galettes de riz, huile d’olive, 6 poivrons rouges, 3 poivrons verts, 200 g de crabe des neiges (ou tourteau), 200 g d’anguille fumée (ou haddock), 50 g de gingembre frais, 1 cuillère à soupe de sauce soja, feuilles de laitue, botte de coriandre, sel, poivre.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 min – coût : * - difficulté : *
Faites chauffer un peu d’huile d’olive dans une casserole, ajoutez 3 poivrons rouges coupés en petits morceaux avec le gingembre pelé et haché. Faites-les suer. Salez, poivrez et ajoutez la sauce soja. Passez au blender puis au tamis pour en faire un coulis. Réservez. Blanchissez 1 minute à l’eau bouillante les 6 autres poivrons coupés en lamelles. Nettoyez quelques feuilles de laitue et effeuillez quelques branches de coriandre. Enlevez la peau et l’arête de l’anguille.
Trempez 2 galettes de riz pour les ramollir. Egouttez-les, superposez-les et disposez dans le bas un peu de laitue, anguille, crabe, poivrons blanchis et feuilles de coriandre. Rabattez les côtés des galettes vers le centre et formez un rouleau en serrant bien. Faites les 5 autres de la même façon. Déposez dans le fond des assiettes le coulis de poivron puis coupez les rouleaux en 3 ou 4 et disposez-les sur le coulis. Décorez de germes de chou rouge, de tuiles de parmesan, de spaghetti frits… Et mangez aussitôt.
Textes et photos : Odile Bazin
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dimanche, 04 janvier 2015
Râble de lapin pruneaux et Jenlain d’Alain Capelle, Auberge de l’Hermitage à Beaufort
« Aux Etats-Unis, dans la hiérarchie, vous avez Dieu, puis le cuisinier français et après, y’a tous les autres. »
Entrez donc à l’Auberge de l’Hermitage à Beaufort, remarquez les verres en cristal, la belle vaisselle, les lourdes nappes, installez-vous très confortablement, laissez-vous tenter par un râble de lapin pruneaux et Jenlain et écoutez Alain Capelle, le maître des lieux. Ce cuisinier généreux, amoureux de son terroir vous dira ses études à Strasbourg chez Emile Jung, « c’est l’apprenti qui choisit son maître, moi j’ai choisi le meilleur ». Il vous dira ses fréquents voyages aux Etats-Unis pour donner des cours de cuisine, à Beaufort en Caroline du Nord, les barbecues dégustés là-bas, les repas avec le doyen de l’université, le gouverneur. Il vous dira… Vous passerez 2 heures magnifiques et vous repartirez heureux.
Auberge de l'Hermitage, 51, route nationale, 59330 Beaufort, 0327678959, auberge.hermitage@orange.fr
Râble de lapin pruneaux et Jenlain
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 râbles de lapin, 1 oignon, 1 carotte, 1 poireau, thym, laurier, 1 gousse d’ail, beurre, 28 gros pruneaux dénoyautés, 33 cl de Jenlain ambrée ou brune, sel, poivre, sucre.
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : ** - difficulté : ** - ustensile : ficelle de cuisine
Coupez les râbles en deux le long de l’os. Dégraissez-les, enlevez les rognons et prélevez les filets mignons sur les os. Déposez 4 pruneaux et les filets mignons sur chaque râble et roulez les râbles. Ficelez les extrémités pour maintenir les pruneaux à l’intérieur. Salez et poivrez.
Faites fondre le beurre, ajoutez os concassés des râbles, carotte en rondelles, oignon ciselé, ail, un bouquet garni de poireau, thym et laurier. Mouillez à la bière, ajoutez une pincée de sucre. Faites cuire 30 minutes. Filtrez puis mixez le jus en ajoutant 4 pruneaux pour lier la sauce.
Ensuite dorez les râbles farcis dans un peu de beurre une dizaine de minutes. Il ne faut pas les faire cuire trop longtemps car ça devient trop sec.
Servez avec des rattes du Touquet, des carottes glacées et une compotée de chou rouge/pommes et vin rouge.
Textes et photos : Odile Bazin
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lundi, 15 décembre 2014
Galettes du Sud-Ouest
Un petit message dans la boîte mail de la Cocotte le 1er septembre :
«Bonjour Madame, Je prépare actuellement un article sur les cuisiniers et pâtissiers amateurs dans le Nord. Je voulais savoir si c'était votre cas. Si oui, accepteriez-vous que l'on fasse votre portrait dans notre magazine. Si non, connaissez-vous des gens qui se passionnent pour la cuisine mais qui n'en ont pas fait leur métier ?
Merci.
Cordialement,
Valérie D
Le Nord
La réponse de la Cocotte
Bonjour Madame, Oui, je suis bien une cuisinière amateur et je fais des recettes tous les jours dans la Voix du Nord. Je répondrai à vos questions avec plaisir si je corresponds au profil que vous recherchez.
Cordialement,
Odile Bazin
La Cocotte
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
Un rendez-vous est fixé. La journaliste arrive le jour dit, à l’heure dite. Et la journaliste et la Cocotte passent deux heures à discuter comme deux vieilles copines, « Oui oui, je fais des petites recettes qui passent tous les jours dans la Voix du Nord. Oui, j’aime ça, je suis les saisons, je cuisine des produits locaux, je fais mon petit marché, je parle au producteur, au boucher, au charcutier, au poissonnier. Oui, bien sûr qu’ils sont maison mes citrons confits, non je n’aime pas les choux de Bruxelles….
Deux heures durant, toutes deux parlent de cuisine, d’enfants, de travail, et patati et patata…
Trois mois après, l’article paraît dans le magazine « Le Nord »*, texte sympa et belles photos. Et depuis, avalanche de mails chez la Cocotte, avalanche de sms et de petits mots sympas de ci, de là.
C’est simple, la Cocotte ne peut plus sortir sans se faire arrêter pour signer des autographes, ce qu’elle fait avec plaisir. Les chaînes de télé n’arrêtent pas d’appeler, Claire Chazal, David Pujadas, « Alors la Cocotte, vous venez quand dans mon journal ?" Elisabeth Quin envisage même de faire un 28 minutes spécial La Cocotte. L’agenda de la Cocotte se remplit dangereusement.
Mais ces derniers jours, le mouvement s’est amplifié, les journaux du monde entier veulent eux-aussi tirer le portrait de cette cuisinière joviale qui livre une recette par jour au journal régional du nord de la France.
Le téléphone n’arrête pas de sonner et la Cocotte ne comprend pas tout. Tant que c’est le New-York Times, le Toronto Star, le Guardian ou le Daily Telegraph, ça va, elle assure. Le Berliner Zeitung, le Tiroler Tageszeitung, passe encore, même si l’accent autrichien, elle a du mal. Quand elle entend « Allo, ici, el Pais, on boudrait oune interview dé la Cocotta » elle voit bien où ils veulent en venir.
Mais quand c’est la Stampa, El Globo, le Rénovateur du Laos, l’Izvesia, Het Laatste Nieuws ou l’Asahi Shimbun, là, elle a du mal.
Si ça continue, la Cocotte va devoir embaucher une attachée de presse. Une page Wikipédia La Cocotte est alimentée de seconde en seconde et une équipe de biographes chevronnés planchent sur sa vie intense. Jimmy Fallon, Jay Leno et Conan O'Brien se disputent l'exclusivité TV de la Cocotte aux States, Lars van Trier, Quentin Tarantino, Woody Allen et Baz Luhrmann se bagarrent déjà pour réaliser un biopic et Les Simpsons ont déjà prévu un épisode entièrement dédié à la Cocotte.
La Cocotte apprend désormais la dure vie des stars, galas, œuvres de bienfaisance, pince-fesses, dîners avec les ambassadeurs, montée des marches à Cannes…
Ça prendra du temps mais elle le promet, la Cocotte répondra à tout. C’est bien le moins qu’elle puisse faire pour son public.
En attendant, elle vous donne en primeur, vous, ses fidèles abonnés, vous qui la suivez depuis le début et qui la connaissez si bien, sa petite recette du jour. En toute simplicité, une galette au magret de canard séché mais attention magret de canard séché-maison. On ne se refait pas, hein ?
Galettes Sud-Ouest
- Tiens, pour les fêtes, j’ajouterais un peu de foie gras sur le magret. Qu’en pensez-vous, La Cocotte ?
- Moi ? Que du bien !
Pour 6 personnes
Ingrédients : 200 g de farine, 5 g de levure sèche, 3 g de sel fin, eau, 50 g de Roquefort, 10 cl de crème liquide, 30 fines tranches de magret de canard séché, mâche, cerneaux de noix, sel et poivre blanc.
Préparation : 15 min – cuisson : 10 min - coût : * - difficulté : *
Mélangez un peu d’eau à la levure puis versez sur la farine, ajoutez le sel et un peu d’eau. Pétrissez pour former une belle boule bien lisse.
Formez six petites boules, farinez-les et laissez-les gonfler 2 heures, à couvert, dans un endroit chaud de la cuisine.
Au bout de ce temps, préchauffez le four à 200°c. Etalez les boules en galettes d’une quinzaine de centimètres. Faites fondre le roquefort avec la crème liquide et tartinez-en les galettes. Passez les galettes au four pendant 8 à 10 minutes.
A la sortie, couvrez-les de mâche, de tranches de magret séché et parsemez-les de morceaux de noix. Salez, poivrez et dégustez-les aussitôt.
*Merci Valérie, merci Philippe.
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dimanche, 07 décembre 2014
Rosace de Saint-Jacques à la crème d’endives de Laurent Cauchy, Le Colysée à Lambersart
Rosace de Saint-Jacques à la crème d’endives de Laurent Cauchy, Le Colysée à Lambersart
« Je me fais vraiment plaisir. »
Revenir à ses racines en faisant du gastro, c’est tout ce que recherchait Laurent Cauchy en prenant les rênes du Colysée à Lambersart. « Ici, je me fais vraiment plaisir, je peux travailler homard, ris de veau, Saint-Jacques, truffes… ». Dans son restaurant, tout est frais et de saison. « Ma carte n’est pas fixée, je fais mes courses tous les jours et je choisis ce que je veux. » Son plat-fétiche ? Des ris de veau braisés aux Saint-Jacques. Il paraît que les gens adorent. « On commence à avoir de beaux avis sur Internet ». Quand vous aurez goûté sa rosace aux endives, vous comprendrez.
Le restaurant du Colysée, 201, Avenue du Colysée - 59130 Lambersart - 03 20 45 90 00Rosace de Saint-Jacques à la crème d’endives
Pour 6 personnes
Ingrédients : 18 noix de St-Jacques, 6 endives, 40 g de beurre, ½ l de crème liquide, 20 g de sucre, thym, 5 cl d’huile fumée, 40 g d’œufs de caviar de hareng fumé, 5 g de sel de Guérande, 5 g de poivre mignonnette
Préparation : 10 min – cuisson : 15 min – coût : ** - difficulté : ** - Ustensiles : plaque de four antiadhésive et spatule large.
Huilez une plaque de four, coupez les St-Jacques très finement et formez 6 rosaces (3 St-Jacques par rosace) sur la plaque en faisant se chevaucher les « rondelles » de St-Jacques. Huilez un peu les rosaces, salez et poivrez. Réservez au froid.
Préchauffez le four à 180°c.
Enlevez le cœur dur des endives et émincez-les. Faites chauffer du beurre à feu vif, dans une casserole. Quand le beurre est doré, ajoutez les endives et le sucre. Laissez-les se colorer, ajoutez la crème liquide et une branche de thym, assaisonnez et faites mijoter à feu doux 10 minutes.
Mettez la plaque des rosaces dans le four chaud à peine 1 minute.
Répartissez la crème d’endives dans 6 assiettes. A la spatule large, enlevez délicatement les rosaces de la plaque et posez-les sur les endives. Parsemez les rosaces d’œufs de caviar de hareng et décorez les assiettes de feuilles d’endives crues.
Texte et photos : Odile Bazin
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dimanche, 07 septembre 2014
Royale de moules chez Mickael Braure, chef du restaurant la Royale à Lille
"On a servi 1100 personnes à la braderie l'an dernier ! On espère faire plus cette année."
La bistronomie, vous connaissez. Mais connaissez-vous des bistronomes ? Mickael en est un. C'est un tout jeune cuisinier, un gamin de 26 ans qui a fait ses classes chez Marc Meurin et qui règne sur la petite cuisine de "la Royale" à Lille. Il revisite les classiques de la gastronomie mais aux prix doux d'un bistro et travaille à l'ardoise, en suivant le marché tout simplement. Grand amateur de poissons, il adore mêler terre et mer dans ses assiettes. En cette période de braderie, pour laquelle son restaurant ouvre du vendredi soir au dimanche soir, il nous a concocté un petit cocktail de moules, safran, petits dés de légumes et jambon ibérico à déguster sans modération. Royal, Mickael ! La royale, 37 rue Royale, 59000 Lille
Royale de moules
Pour 6 personnes
Ingrédients : pour la soupe : 1 litre de moules nettoyées, 1 échalote ciselée, 1 carotte, 1 branche de céleri, 25 cl de vin blanc, 25 cl de crème liquide, 1 cuillère à café rase d'agar-agar, 3 pistils de safran.
Pour l'émulsion : du curry Vadouvan ou Madras, 25 cl de lait. Pour le tartare : 1/2 tomate, 1/2 poivron rouge, 1/2 échalote, jambon ibérico, sel et poivre.
Préparation : 30 min - cuisson : 15 min - coût : * - difficulté : * - ustensiles : mixeur plongeant, 6 verres à Martini
Dans une cocotte, mélangez l'échalote ciselée, la carotte pelée et coupée en rondelles, la branche de céleri et le vin blanc. Ajoutez les moules et faites-les ouvrir en quelques instants. Décortiquez les moules, gardez-en quelques-unes pour la déco. Filtrez le jus au chinois, gardez-en une moitié pour l'émulsion. Dans l'autre moitié, ajoutez 25 cl de crème liquide et faites chauffer. Ajoutez les moules décortiquées et le safran, poivrez, laissez infuser un peu puis mixez. Ajoutez la cuillère d'agar-agar, mélangez bien et répartissez dans 6 verres à Martini. Faites prendre au réfrigérateur pendant 1 dizaine de minutes. Quand la soupe est prise, recouvrez-la du tartare de tomate et poivrons et d'échalote ciselée. Assaisonnez et décorez avec les moules mises de côté.
Faites chauffer le jus de moules restant avec le lait, ajoutez un peu de curry et faites infuser. Mixez pour avoir une belle mousse et déposez-en une cuillère sur chacun des verres. Ajoutez quelques chips de jambon ibérico et servez aussitôt.
Textes et photos : Odile Bazin
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samedi, 16 août 2014
Pommes de terre à la crème d’avocat
Pour garder des avocats plus longtemps, rangez-les dans le bac à légumes du réfrigérateur et sortez-les quelques heures avant de les cuisiner.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de pommes de terre pour cuire à la vapeur (Chérie ou Charlotte…), 3 petits avocats bien mûrs, 1 citron, sel, poivre et quelques tiges de ciboulette.
Préparation : 10 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : *
Faites cuire les pommes de terre à la vapeur pendant 15 minutes environ, le temps qu’un couteau les transperce facilement. Egouttez-les, passez-les sous l’eau froide et laissez-les refroidir.
Ensuite pelez-les en coupez-les en rondelles assez fines.
Pressez le citron. Coupez les avocats en deux, raclez la pulpe à l’intérieur des fruits et les noyaux et écrasez la pulpe en l’aspergeant aussitôt de jus de citron. Ne jetez pas les enveloppes des avocats et nettoyez-les. Lavez et ciselez la ciboulette. Ajoutez-la à la pulpe écrasée, salez et poivrez et mélangez aux pommes de terre.
Farcissez les enveloppes des avocats avec cette salade toute fraîche. Mettez au réfrigérateur jusqu’au moment de la servir en entrée.
Vous pouvez ajouter des oignons nouveaux ciselés ou un oignon doux ciselé également et ajoutez également quelques gouttes de Tabasco ou du piment d’Espelette.
jeudi, 14 août 2014
Pâte de poivrons rouges
La Cocotte vous révèle enfin tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la pâte de poivrons sans jamais oser le demander.
Pour 2 petits bocaux
Ingrédients : 1 gros kilo de poivrons rouges, 15 g de gros sel gris de Guérande, huile d’olive ou tournesol.
Préparation : 15 min + temps d’égouttage – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : hachoir électrique ou mixeur plongeant, linge et passoire.
Lavez les poivrons, ouvrez-les en deux, enlevez la queue et les pépins. Déposez les poivrons dans une marmite d’eau bouillante et faites-les bouillir pendant 45 minutes. Laissez les poivrons refroidir dans l’eau puis égouttez-les et pelez-les très, très facilement. Réduisez-les au hachoir électrique.
Posez le linge choisi sur une passoire, versez la « crème » obtenue dans le linge et laissez le jus s’égoutter pendant 24 heures.
Au bout de ce temps, vous obtenez une pâte compacte. Mélangez le sel à cette pâte puis répartissez-la dans les deux petits bocaux bien propres. Recouvrez d’huile et mettez cette pâte au réfrigérateur. A chaque fois que vous vous en servirez, recouvrez d’un peu d’huile pour la conserver plus longtemps.
Vous pouvez enduire de la viande à griller au barbecue avec cette pâte et la laisser mariner une ou deux heures ou l’ajouter dans une sauce ou… Revenez la semaine prochaine, la Cocotte vous donnera une recette.
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mercredi, 13 août 2014
Gelée de groseilles
Avoir des beaux-parents qui font pousser des groseilles dans leur jardin et qui les récoltent pour vous peut s’avérer très utile.
Pour 8 à 10 bocaux de 250 ml environ
Ingrédients : 3 kg de groseilles, entre 1 et 2 kg de sucre en poudre, des beaux-parents.
Préparation : 30 min – cuisson : 30 à 40 min environ – coût : * - difficulté : * - ustensiles : marmite, passoire et linge épais ou torchon qui ne craint rien et des bocaux très propres, petite coupelle.
Egrappez toutes les groseilles. Rincez-les grossièrement. Déposez-les dans la marmite, couvrez la marmite et mettez à cuire. Quand les groseilles sont éclatées, arrêtez la cuisson et laissez refroidir quelques temps. Puis déposez le linge choisi dans le fond de la passoire, posez la passoire sur une autre marmite ou un grand plat, versez les groseilles éclatées par-dessus et laissez le jus passer à travers le linge pendant la nuit. Le lendemain, pressez le linge pour en faire sortir le jus restant. Déposez une coupelle au congélateur. Pesez le jus, versez-le dans la marmite. Comptez en sucre le poids du jus moins 10 %. Ici, j’avais 1,5 kg de jus donc j’ai mis 1,4 kg de sucre en poudre.
Mélangez le sucre au jus et faites bouillir. Après 5 minutes d’ébullition sortez la coupelle du congélateur et versez 2 ou 3 gouttes de gelée dessus. Si le jus fige aussitôt, arrêtez la cuisson. Sinon prolongez-la de quelques minutes. Remplissez vos bocaux, fermez-les, retournez-les aussitôt pour faire le vide d’air et pour vérifier qu’ils sont bien étanches puis remettez-les d’aplomb. Laissez-les refroidir et rangez vos bocaux dans un endroit sombre. Dégustez-les quand il vous chante.
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mardi, 12 août 2014
Roussette sauce courgettes et carottes
Il est frais, mon poisson, il est frais ! Et ma courgette, elle est belle, ma courgette ! Et mes carottes, elles sont jaunes, mes carottes ! Et…
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 beaux morceaux de roussette, farine, beurre, huile, jus de citron, 1 courgette, 2 cuillères à soupe de câpres en saumure, eau, sel, poivre, ciboulette, fromage de chèvre frais, carottes blanches et jaunes pour accompagner.
Préparation : 15 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : *
Epluchez les carottes, coupez-les en biseaux assez fins et faites-les cuire à la vapeur le temps qu’un couteau les transperce relativement facilement. 10 minutes devraient suffire. Pendant ce temps, farinez les morceaux de roussette. Faites fondre un peu de beurre et d’huile dans une sauteuse et faites-y dorer les morceaux de poisson pendant 7 à 8 minutes. Retirez-les de la sauteuse et réservez-les au chaud.
Déglacez la sauteuse avec 5 cl de jus de citron. Lavez et coupez la courgette en tout petits dés, en brunoise, diraient les pros. Ajoutez-les dans la sauteuse avec un petit verre d’eau. Salez, poivrez et laissez cuire 3 minutes. Ajoutez les câpres et de la ciboulette fraîchement ciselée.
Faites épaissir la sauce en y ajoutant une cuillère à soupe de fromage de chèvre frais. Rectifiez l’assaisonnement, remettez les morceaux de roussette à réchauffer un peu. Puis servez poisson, sauce et carottes à la vapeur.
vendredi, 08 août 2014
Chaud-froid petits pois-brocoli à la vignotte
La vignotte, c’est le genre de fromage qu’il suffit de regarder pour prendre 1 kilo. Mais fondant sur le brocoli, c’est irrésistible.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1, 5 kg de petits pois à écosser, 500 g de brocoli, 50 g de fromage de Vignotte, huile (tournesol ou olive), vinaigre blanc, sel, poivre blanc, cacahuètes (non-salées de préférence), 1 citron, 2 oignons nouveaux.
Préparation : 20 min – cuisson : 13 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : panier-vapeur
Ecossez les petits pois puis faites-les cuire à l’eau bouillante salée pendant 5 minutes. Egouttez-les et mettez-les de côté. Pelez et ciselez 2 oignons nouveaux, broyez grossièrement quelques cacahuètes. Tranchez le citron. Préparez une vinaigrette avec le vinaigre, l’huile, le sel et le poivre. Coupez la vignotte en lamelles.
Faites chauffer un fond d’eau salée dans une casserole. Détachez les bouquets du brocoli et faites-les cuire 8 minutes dans un panier-vapeur posé sur l’eau dans la casserole.
Ensuite mélangez les petits pois à la vinaigrette, posez les bouquets de brocoli bien chauds par-dessus puis les lamelles de vignotte. Eparpillez les cacahuètes, les oignons et les tranches de citron et mangez cette petite salade aussitôt.
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jeudi, 07 août 2014
Bifanas de porc
L’été, tout comme sa tenue, la maison de la Cocotte s’allège et pèse 21 kg. Elle se range dans un coffre et suit l’humeur vagabonde de ses 2 propriétaires, la Cocotte et son chéri. Après avoir tâté le terrain choisi, et le spectre est très large, il balaye l’Europe d’est en ouest et du nord au sud, la Cocotte et les poussins présents dans l'aventure enfilent des arceaux et dressent un dôme et le chéri sort son maillet et plante sardines ou clous.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire ou presque, de leurs petits bras pas très musclés, ils construisent une maison légère, légère, qui mesure moins de 10 mètres carrés. Ils en font un cocon qui abritera leurs souvenirs de soleil ou pas, dans des contrées lointaines ou pas.
Et si la contrée ne leur plaît pas, ils replient tout et vont voir si l’herbe est plus molle ailleurs.
Ils refont leur petit monde en emplissant cet espace riquiqui de tout ce qui est essentiel dans une vie nomade, une malle qui ferme bien, une cantine pour 3, 4, 5 personnes, des tubes de crème solaire, un réchaud, des bougies à la citronnelle, une tapette à mouches, un bon couteau, des rouleaux de PQ, une paire de tongs et une lampe frontale par habitant, du sel et du poivre. Dans un coin, ils glissent leurs maigres valises, les sacs de bouquins, guides idoines du coin ou romans palpitants, parasol ou K. Ways, ça dépend de l’endroit et sortent le jour et rentrent la nuit, table et chaises en nombre suffisant et le fauteuil à sieste qui prend tout la place dans le coffre de toit et qui fait des jaloux.
En deux temps, trois mouvements, ils improvisent un palace où l’aspirateur n’a pas sa place, où le ménage se fait en 30 secondes si on n’a pas oublié le balai, un palace donc propre en permanence, qui laisse passer l’air et le crincrin des cigales.
L’inconfort est de mise mais la Cocotte et son chéri s’en fichent. Mieux, cet inconfort, ils l’attendent pendant un an !
Pourquoi apprécier un lit qui se gonfle et se dégonfle d’une nuit à l’autre, posé sur des cailloux ou de la terre ? Pourquoi ne pas râler quand on fait 3 km par nuit pour aller aux toilettes ? Pourquoi ne rien dire quand on prend sa douche, coincé dans une cabine plus ou moins moderne, qui résonne de murmures anglais, allemands, hollandais, italiens, portugais, croates, polonais... ?
Pourquoi accepter de ne porter que des t.shirts et des shorts pas repassés ? Pourquoi pendant 3 semaines préférer la salade de tomate à un cassoulet qui a mijoté pendant 15 heures ou un dégradé de courgettes sauce béchamel ?
PARCE QUE ! PARCE QUE C’EST LES VACANCES ! Et que pendant les vacances, on fait ce qu’on veut, on voit qui on veut, on mange ce qu’on veut, on vit comme on veut. Pause la rue moche avec son allée de garages, halte le réveil qui sonne toujours quand on vient de se rendormir au bout de trois heures de veille, halte les mômes à réveiller, au diable France info et son cortège de nouvelles pires et encore pires, pause le chef qui vous passe l’envie d’aller au boulot pour y faire ce que vous adorez faire, pouce les quads pétaradants, les crottes de chien devant la porte, les pissenlits qui squattent le jardin, stop le ménage qui dure des plombes, le débarrassage de table 3 fois par jour, les recettes à inventer, les lessives 5 fois par semaine…
Dans leurs 8m2 qui peuvent passer pour 100, 200, 300…, pour 3 francs, 6 sous, ces Robinson Crusoé de l'été font ce qu’ils veulent ! Au Portugal, à côté de l’océan et du Minho, en Italie, près d’Assise, en Autriche, chez les Tyroliens, en Allemagne, près d’un lac idéal, partout, partout où ils sont, ils font ce qu’ils veulent. Ils ont choisi le moment, l’endroit et les gens qui les accompagnent. Pas d’obligation, pas de compromis, pas d’horaires ! Rien que ce qu’ils aiment. Cette année, le Portugal, au nord, au Sud. Bientôt, la Cocotte racontera.
Bifanas de porc
Vous avez ramené quoi du Portugal, la Cocotte ? Des poteries, du pili-pili, de l’huile d’olive, du vin et quelques recettes.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 petit rôti de porc, 30 cl de vin blanc, 2 gousses d’ail, 1 cuillère à soupe de paprika en poudre, sel, poivre blanc, huile, 6 petits pains.
Préparation : 10 min – cuisson : 15 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : papier aluminium
Placez votre rôti 1 petite heure au congélateur. Puis coupez le rôti de porc en 24 tranches très fines de 2 à 3 mm. Bien froid, le rôti sera plus facile à couper. Ou demandez à votre boucher préféré de le faire à votre place.
Dans un plat creux, mélangez le vin au paprika, l’ail pelé et pilé, sel et poivre. Puis trempez les tranches de viande dans ce mélange. Laissez mariner 1 bonne heure.
Au bout de ce temps, faites chauffer un peu d’huile dans une grande poêle et faites dorer deux à trois minutes les tranches de rôti. C’est très rapide. Dès qu’elles sont cuites, enfermez-les dans de l’alu pour les maintenir au chaud. Faites cuire toute la viande de cette façon.
Puis versez le jus de marinade dans la poêle et faites réduire. Ouvrez les pains en deux, déposez 4 tranches de rôti par petit pain et déposez une cuillère de sauce. Refermez le pain, écrasez-le légèrement et dégustez aussitôt. Si vous voulez, ajoutez quelques gouttes de pili-pili dans votre petit pain.
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mercredi, 06 août 2014
Café au lait
Mon café n’énerve pas et se déguste à la petite cuillère. Vous en reprendrez bien une petite goutte, avec un nuage de lait concentré sucré ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 œufs, 250 g de mascarpone, 125 g de lait concentré sucré, 15 g de chicorée liquide. Pour servir : des biscuits secs.
Préparation : 15 min – cuisson : aucune – coût : * - difficulté : * - ustensiles : fouets électrique et manuel et 6 tasses à café
Séparez les blancs des jaunes d’œuf. A l’aide du fouet manuel, fouettez les jaunes d’œuf et ajoutez le mascarpone petit à petit jusqu’à former une belle crème mousseuse. De la même façon, versez le lait concentré sucré. Montez les blancs en neige et incorporez-les petit à petit et mélangez très délicatement pour ne pas faire retomber la mousse.
Séparez la préparation en deux, versez 4/5 dans un grand plat creux et 1/5 dans un bol.
Incorporez la chicorée liquide dans la préparation du grand plat creux, mélangez doucement.
Répartissez ce mélange dans les 6 tasses et mettez au réfrigérateur pendant 2 heures.
Quand c’est bien refroidi, versez un peu du contenu du bol sur chacune des tasses pour faire une petite couche de crème et remettez au réfrigérateur. Laissez à nouveau refroidir au moins 2 heures,
l’idéal étant de laisser le dessert se réfrigérer une journée complète.
Dégustez ces petits cafés au lait en trempant des biscuits secs dedans. C’est régressif à souhait et c’est pour ça que c’est bon.
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dimanche, 03 août 2014
Dos de cabillaud et moules de bouchot chez Fabrice Casagrande du restaurant « Un moment chez Bacchus » à Maubeuge
« Voilà, c’est pas compliqué ! »
La Cocotte aime les choses simples. Ça tombe bien, Fabrice et Nathalie aussi. Dans leur restaurant de Maubeuge, ils ne se compliquent pas la vie, ils appliquent un principe facile à comprendre, 4 entrées, 4 plats. Tout est frais et fait-maison, les petits pains, les terrines, le foie gras ! Belge d’origine, qu’un accent qu’on adore trahit aussitôt, Fabrice Casagrande prend ce qu’il trouve sur le marché. Le menu change en permanence. «Les saisons, ce n’est pas difficile de les suivre.» Et Nathalie d’ajouter «les gens qui s’y connaissent voient bien que nos plats sont faits-maison. » Depuis un an, ils ont repris les rênes du restaurant « Un moment chez Bacchus » et découvrent avec plaisir les producteurs et produits locaux. Comme pour le plat d’aujourd’hui, Fabrice conclut « Voilà, c’est pas compliqué. »
Un moment chez Bacchus, 19 bis route d'Avesnes, 59600 Maubeuge, 0327604935
Dos de cabillaud et moules de bouchot
Ingrédients : 3 dos de cabillaud (+ ou – 1, 2 kg), 1, 5 kg de moules de bouchot, 1 oignon, 3 branches de céleri, 2 feuilles de laurier, 100 g de beurre, 2 verres de vin blanc sec (20 cl environ), persil haché, sel, poivre, 350 ml de crème fraîche liquide. Pour accompagner : épinards frais, jets de poireaux, jets de petits pois, aneth, citron, tomates séchées.
Préparation : 20 min – cuisson : 20 à 25 min – coût : ** - difficulté : *
Lavez et ébarbez les moules. Dans un faitout, mettez une noix de beurre et ajoutez l’oignon pelé et le céleri émincés. Faites cuire 5 minutes à feu doux avec les feuilles de laurier. Ajoutez les moules, le vin blanc, salez et poivrez. Faites cuire à feu vif 3 à 4 minutes. Dès que les coquilles de moules s’ouvrent, arrêtez la cuisson. Décortiquez les moules et réservez. Passez le jus de moules au chinois. Versez-le dans une casserole et ajoutez la crème. Laissez réduire puis ajoutez le beurre, il va épaissir le jus. Rectifiez l’assaisonnement.
Coupez les dos de cabillaud en parts égales, salez et poivrez et faites-les cuire à la vapeur pendant 8 minutes.
Au moment de servir, ajoutez les moules à la sauce. Nappez les dos de cabillaud avec la sauce, parsemez de persil haché et accompagnez de légumes de saison, à votre convenance. Là, ce sont des épinards tout frais. Décorez de jets de poireaux, jets de petits pois, quelques brins d’aneth, tomates séchées et rondelles de citron.
Texte et photos : Odile Bazin
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dimanche, 06 juillet 2014
Dacquoise aux abricots rôtis au miel des Flandres, restaurant le Petit Bruxelles à Sainte-Marie Cappel
Dacquoise aux abricots rôtis au miel des Flandres chez Bernard et Nicolas Desnave, le Petit Bruxelles à Sainte-Marie Cappel « On n’est pas bien, dans les Flandres ? »
Mais si, qu’on est bien ! Et si en plus, on s’arrête au Petit Bruxelles, sur la route de Sainte-Marie Cappel, on va passer un sacré bon moment. Toute la famille Desnave, père, mère, fils et fille, font tourner ce grand restaurant avec une bonhomie communicative. « Tout est fait-maison, Madame ! » Les poissons sont fumés sur place, les herbes aromatiques, les fleurs comestibles poussent dans le jardin. « Tout est frais. Oui, Madame ! » Pour le plaisir de cuisiner, ils créent plus d’une centaine de recettes par an ! Et parmi elles, cette recette aux abricots créée tout dernièrement : « Ca, c’est vraiment un beau dessert de restaurant. » Bernard et Nicolas le diront, Michèle et Viviane acquiesceront, la Cocotte vous le confirmera, ce dessert à la fois croustillant et fondant, « c’est une tuerie ! »
Le Petit Bruxelles, route nationale, Sainte-Marie Cappel
Dacquoise aux abricots rôtis au miel des Flandres
Pour 8 personnes
Ingrédients : dacquoise : 45 g de farine, 150 g de poudre d’amande, 135 g de sucre glace, 90 g de vergeoise, 225 g de blanc d’œuf. Mousseline : 25 cl de lait, 70 g de sucre, 25 g de farine, 3 jaunes d’œuf, 200 g de beurre. Abricots rôtis : 10 abricots, 20 cl d’eau, 200 g de miel, 4 bâtons de cannelle, 4 fleurs de badiane.
Préparation : 30 min – cuisson : 1 h – coût : * difficulté : *
Rôtissez les abricots avec le miel, l’eau et les épices 25 min dans un four à 150°c.
Mélangez et tamisez poudre d’amande, farine et sucre glace, montez les blancs en neige et incorporez-y la vergeoise. Assemblez mélange à la poudre d’amande et œufs en neige, étalez-le sur du papier-cuisson, saupoudrez de sucre glace et enfournez 30 min à 170°c.
Pour la mousseline, faites bouillir le lait, mélangez les jaunes avec le sucre et la farine et incorporez-les au lait bouillant, fouettez énergiquement 4 minutes puis incorporez la moitié du beurre et mettez au frais 2 heures. A la sortie du réfrigérateur, mettez la crème dans un batteur et montez celle-ci avec le beurre mou restant.
Pour le dressage : découpez 2 disques identiques dans la dacquoise. A la poche à douille, garnissez un disque de mousseline, étalez 16 moitiés d’abricots rôtis, recouvrez d’un peu de mousseline et déposez le second disque. Mettez au frais.
Mixez le reste des abricots avec le jus, passez au chinois et servez en coulis avec le gâteau.
Texte : Odile Bazin
Photographe : PIB
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dimanche, 01 juin 2014
Filet mignon de porc bière et Maroilles chez Jean-Charles Wattez, chef du restaurant La Mère Simone à Capinghem
« Dès que je fais quelque chose avec du Maroilles, ça part. »
Il est malin, Jean-Charles ! Il sait qu’en proposant une recette avec du Maroilles, vous allez vous jeter dessus. « C’est vraiment le produit que j’aime mettre en avant », déclare tout de go à la Cocotte, ce membre de la confrérie du Maroilles. « Nous sommes chargés de faire découvrir ce fromage à tout le monde mais ici, je n’ai pas besoin. Dès que je fais quelque chose avec du Maroilles, ça part. » Le décor de son restaurant fait aussi beaucoup, de beaux carreaux d’une antique brasserie sur les murs, un beau zinc, souvenirs de l’ancien bistro du village qui faisait office de bureau de poste, d’arrêt de bus, de local pour la belote du samedi… Un petit décor naturellement régional où vous vous sentez bien de suite. Vous savez ? Comme dans les films qui parlent de vous, de nous.
La Mère Simone, rue Poincaré, 59160 Capinghem
Filet mignon de porc bière et Maroilles
Ingrédients : 1,2 kg de filet mignon de porc, 25 cl de bière, 250 g de Maroilles, 50 cl de crème fraîche, 1 branche de thym, 2 feuilles de laurier, 2 oignons, un peu de beurre, sel, poivre.
Accompagnement : Rattes du Touquet, tomates-cerises, courgettes, champignons, haricots-coco…
Préparation : 5 min – cuisson : 40 à 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensile : chinois
Faites saisir les filets mignons afin d’obtenir une coloration sur tous les côtés dans un peu de beurre. Emincez les oignons avant de les ajouter aux filets mignons. Recouvrez avec la bière, le thym, le laurier, le sel et le poivre. Laissez mijoter 40 à 45 minutes. En fin de cuisson, retirez les filets mignons, ajoutez le Maroilles coupé en morceaux et la crème fraîche. Laissez cuire jusqu’à l’obtention d’une sauce homogène.
Passez la sauce au chinois (ou dans un filtre) pour enlever les oignons, le thym et le laurier « sinon ça va faire des petits points noirs ». Mixez la sauce avec un peu de beurre pour avoir une sauce bien luisante. Versez le tout sur les filets mignons coupés en tronçons.
Accompagnez votre viande de pommes de terre Ratte du Touquet cuites à la peau et revenues dans un peu de beurre ou huile, une poêlée de courgettes et de champignons et des tomates-cerises rôties au four avec un peu d’huile d’olive. Vous pouvez également faire une purée de haricots-coco.
Texte : Odile Bazin
Photo : Max Rosereau, La Voix du Nord
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dimanche, 25 mai 2014
Courgette burger
Les toutes premières courgettes rondes arrivent de Provence. On les coupe, on les cuit et on glisse de la viande entre chaque rondelle.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 3 courgettes rondes, gros sel, 2 gros oignons, 1 boule de mozzarella, beurre, sucre fin, quelques tomates-cerises, 400 g de viande de bœuf haché, câpres en saumure, cornichons, huile d’olive, sel et poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 30 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : poêle et gril
Lavez et coupez les courgettes en rondelles d’1 cm d’épaisseur. Saupoudrez-les de gros sel et laissez-les dégorger 2 h. Puis rincez-les, séchez-les et faites-les dorer 10 min dans un peu d’huile d’olive en les retournant souvent. Pelez et ciselez les oignons, faites fondre un peu de beurre dans une casserole et faites suer les oignons 10 minutes à couvert. Ajoutez 1 cuillère à café de sucre, 10 tomates-cerises, sel et poivre et la boule de mozzarella en morceaux. Arrêtez la cuisson quand le fromage a complétement fondu. Mélangez bien.
Coupez 3 cornichons en tout petits dés. Mélangez-les au bœuf haché et ajoutez 2 cuillères à café de câpres égouttées et coupées grossièrement. Salez et poivrez puis façonnez 12 petits steaks. Faites-les griller.
Dressez les burgers en alternant courgette, steak, sauce aux oignons. Terminez par une tomate-cerise, passez un pique en bois à travers le burger pour le tenir bien droit et servez aussitôt.
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vendredi, 23 mai 2014
Navets aux foies de volaille
Avant, je n’aimais pas les navets. Mais ça, c’était avant de goûter ceux de la Cocotte, accompagnés de foies de volaille et flambés à la vodka.
Pour 6 personnes
Ingrédients : 12 petits navets nouveaux, 20 g de beurre, 100 g de foies de volaille, 3 cl de vodka, 6 très fines tranches de lard fumé, sel, poivre, eau et crème liquide.
Préparation : 15 min – cuisson : 45 min – coût : * - difficulté : * - ustensiles : cocotte en fonte, cure-dents et mixeur (facultatif)
Pelez les navets s’ils ne sont pas bio. Laissez-leur un peu de leur queue. Rincez-les. Nettoyez les foies de volaille, séchez-les puis coupez-les en très petits morceaux. Faites fondre le beurre dans la cocotte et faites dorer les navets nouveaux. Versez la vodka et faites flamber les navets. Ensuite ajoutez les petits morceaux de foies de volaille. Laissez dorer quelques instants encore puis versez un verre d’eau. Entourez 6 navets d’une fine tranche de lard, piquez-les d’un cure-dent pour ne pas que le lard se détache et remettez les navets dans la cocotte. Salez et poivrez les navets puis couvrez-les et faites-les cuire à feu doux pendant 30 à 35 minutes.
Ensuite si vous voulez, passez la sauce au mixeur puis allongez-la d’un peu de crème. Sinon allongez tout simplement la sauce non mixée à la crème liquide. Laissez épaissir quelques instants et servez vos petits navets avec une volaille.
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mercredi, 21 mai 2014
Soufflettes au rhum
Une petite glace-maison au yaourt, des soufflettes, des amis qui papotent une heure et qui repartent au boulot. La vie, quoi !
Pour une trentaine de soufflettes
Ingrédients : 250 g de farine, 2 jaunes d’œuf, 10 cl d’eau, 5 cl de rhum, 1 pincée de sel, 1 l d’huile de tournesol, du sucre glace.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 à 2 min par fournée - coût : * - difficulté : * - ustensiles : faitout ou bassine à frites, emporte-pièce cannelé et papier absorbant.
Battez les jaunes d’œuf. Mélangez-les à la farine, ajoutez une petite pincée de sel, l’eau et le rhum. Formez une boule compacte et sans grumeaux. Enfermez-la dans un linge propre et laissez-la dans un endroit frais pendant 2 heures.
Sur un plan fariné, étalez la pâte en une couche très fine de 2 à 3 mm d’épaisseur puis à l’emporte-pièce, découpez des ronds de 6 ou 7 cm de diamètre dans cette pâte.
Faites chauffer l’huile dans un faitout et faites frire vos soufflettes 1 à 2 minutes en les retournant à mi-cuisson. Attention, il ne faut pas qu’elles dorent trop, et pire, qu’elles deviennent marron !
Dès qu’elles sont très légèrement dorées, sortez-les avec une écumoire et égouttez-les sur du papier absorbant. Saupoudrez-les de sucre glace et servez-les pour accompagner un dessert à la crème ou une glace.
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mardi, 20 mai 2014
Parmentier tout bettes
- Bonjour Monsieur le maraîcher, pourriez-vous me dire ce qu’est ce bouquet de longues feuilles? - Ce sont des bettes, madame. - Ça se mange ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 kg de pommes de terre, lait, noix muscade, 1 botte de bettes, 3 tranches de jambon cru, beurre, farine, eau, citron, sel et poivre.
Préparation : 20 min – cuisson : 1 h – coût : * - difficulté : * - ustensiles : presse-purée et plat à gratin
Epluchez les pommes de terre et faites-les cuire à la vapeur pendant 20 min. Ecrasez-les au presse-purée, ajoutez du lait pour avoir une belle purée onctueuse. Salez et ajoutez un peu de noix muscade. Réservez.
Coupez les bettes, tiges et feuilles en grosses lamelles et lavez-les. Faites fondre 30 g de beurre dans une casserole et faites-y tomber les bettes. Couvrez et comptez 10 minutes pour que les bettes soient tendres. Saupoudrez d’une grosse cuillère de farine, mélangez puis ajoutez de l’eau petit à petit. 30 cl devraient suffire pour avoir une belle sauce. Ajoutez un filet de jus de citron, salez et poivrez.
Préchauffez le four à 200°c. Dans un plat à gratin, alternez purée, bettes en sauce et jambon cru. Terminez par de la purée. Ajoutez un peu de fromage si vous voulez et mettez à gratiner pendant 30 minutes.
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